Priscilla MATEO, acrobate , présentation de l’artiste avant la performance du samedi 27 juin au GARDEN ART.
Le samedi 27 juin à 15 h 30 aura lieu dans le cadre du GARDEN’ART, une performance de Priscilla MATEO et de BENA.
Bena, sur ce blog, vous la connaissez..Mais Priscilla MATEO ?
Quelques lignes pour vous la présenter.
C’est après presque vingt ans de gymnastique dont cinq de gymnastique acrobatique, et des études en documentation, que Priscilla découvre réellement le cirque contemporain en travaillant dans le domaine culturel. Cela l’amènera à troquer le carré des praticables de gym pour la ronde piste du cirque. Au sein d’une première compagnie, elle participe à deux créations mêlant le cirque, la danse, et le théâtre. Acrobate, elle a pu s’essayer à des disciplines collectives comme la bascule et les portés acrobatiques. Depuis deux ans, elle cherche son propre langage en s’orientant de manière autodidacte vers les équilibres sur les mains. A travers ce travail en solo, sa curiosité la pousse à vouloir créer un dialogue avec d’autres artistes et d’autres disciplines, comme les arts plastique, la musique, l’écriture..
Pour mémoire, une définition très bien faite de la performance :
La performance est une pratique qui définit une oeuvre par le moment de sa réalisation, c’est une oeuvre sous forme “événement”. Cette pratique est issue de la multitude de regards croisés entre le cinéma, le théâtre, l’architecture, la danse, la sculpture, la peinture, la vidéo, le dessin, l’actionnisme et la musique.
La performance se construit en réalisant une idée par un geste. Elle a historiquement toujours eu pour but de mettre en scène une forme d’expérimentation, d’ouvrir de nouveaux champs de recherche et d’engagement, de transgresser la norme, de questionner la production artistique et d’engager le spectateur dans le processus.
La performance a permis d’ouvrir un espace extrêmement large de pratiques interdisciplinaires et de croisement de ces pratiques avec les nouveaux médias. L’histoire de la performance a plus de 100 ans. Elle commence avec les premières actions des artistes du mouvement Dada et continue jusqu’aux performances engagées de la décennie 60-70 et continue jusqu’à nos jours. La ré-émergence de la performance dans la période qui a suivi la deuxième guerre mondiale, telle que décrite par l’artiste américain Robert Rauschenberg, traduit le désir de “combler le fossé entre l’art et la vie”. Cette intention se caractérise par un intérêt essentiel pour la société et pour la vie quotidienne, poussant le spectateur au cœur du travail artistique et, inversement, le travail artistique dans la vie quotidienne.
http://www.moreeuw.com/histoire-art/performance.htm
le Garden’Art ouvre ses portes le vendredi 26 juin pour 3 jours, de 10 h à 18 h, l’entrée est gratuite . Les artistes seront là pour vous accueillir.
Au plaisir de vous rencontrer !