UNE SEMAINE A ROME
Mon épouse Cécile et moi avons passé une semaine à Rome avant Noël. Nous y retournions après un premier séjour en 1998.
Nous avons revu avec plaisir le Vatican, ses musées et les chambres de Raphaël, la divine chapelle Sixtine où par chance nous avons pu rester le temps nécessaire pour détailler les tableaux de Botticelli et du Pérugin, le plafond et le jugement dernier de Michel Ange. Nous avons parcouru les allées de la Basilique Saint Pierre, vides de touristes, et nous sommes montés au sommet de la coupole pour apprécier la vue sur Rome.
Nous avons déambulé sur le Forum, écrasés par les ruines de la splendeur passée, et avons découvert les musées capitolins où la Louve allaite les jumeaux depuis 2 500 ans, même si ceux qui sont exposés ne datent que de la Renaissance, contemplé les statues de marbre dont le saisissant Galate mourant et croisé le Caravage et sa Diseuse de Bonne Aventure.
Plus loin, après avoir longé le Circo Massimo, nous avons avec quelques appréhensions, mis notre main dans la Bouche de la Vérité sous le porche de l’église Santa Maria in Cosmedin dont le campanile roman est le plus haut de Rome.
Tout prés de la place Navonne, encombrée de vendeurs de crèches et objets de Noël, nous avons assisté à la messe à Saint Louis des Français et sommes restés de longs moments devant les trois tableaux du Caravage consacrés à Saint Matthieu.
A la Villa Borghese, nous avons de nouveau rencontré le Caravage côtoyant Raphaël et le Titien, entre autres, et les marbres du Bernin dont la statue de Pauline Bonaparte est bien sage à coté de celle d’Apollon empoignant la malheureuse Daphnée transformée en laurier.
Et puis, au hasard des promenades nous sommes entrés dans des églises anciennes, comme la basilique San Clemente avec ses mosaïques du 12° siècle et son niveau inférieur qui possède un temple dédié à Mythra, Santa Maria in Trastrevere au centre de son quartier typique, l’imposante basilique Saint Jean de Latran avec son baptistère octogonal fondé au 4° siècle par Constantin, ainsi que dans des églises baroques dont bien sûr le Gésu, dont la façade annonce le style baroque, Santa Maria Maggiore, Santa Maria della Vittoria où le marbre du Bernin représentant l’extase de Sainte Thérèse d’Avila ravit les photographes.
On pourrait encore évoquer des lieux peu visités comme la petite église de Sainte Prassede et ses mosaïques du 9° siècle, ou des lieux surpeuplés comme le Panthéon et son écrasante majesté et la place del Popolo dont une des trois églises expose deux tableaux du Caravage et bien sûr les fontaines, grandes et petites où les romains s’abreuvent à la main ou remplissent parfois des bouteilles.
Quelques mots pour finir sur les rues magnifiquement décorées pour Natale, les vitrines de la via del Babuino et du quartier de la place d’Espagne.
Il manquait à notre visite, faute de temps, la basilique de Saint Paul Hors les Murs, la via Appia, le port d’Ostie et Tivoli avec la villa d’Hadrien et la villa d’Este.
Ce sera pour une autre fois.
Yves Lantheaume
De voir cités dans un même voyage autant de grands noms d’artistes me donne le tournis…. Quel bonheur de pouvoir s’appuyer pour nos créations contemporaines sur de tels maîtres !
Merci de nous faire profiter de ton voyage à Rome,
on n’a qu’une envie à la lecture de ton exposé : faire un petit tour à ROME, même un grand tour
tellement la ville possède de choses remarquables à visiter.