Visite Street art à Grenoble le 3 décembre 2016 pour le Group’Artuel


photo-moone-street-art-grenoble-2016

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2H dans le froid…visite polaire de street art à Grenoble.
Bena a le talent de nous entrainer loin de notre confort matériel et intellectuel !
Mais quelle découverte intéressante.
Une grande diversité d’oeuvres, encouragées par la ville de Grenoble.
Le street art est un moyen de découvrir une ville, de s’y promener, d’exercer sa curiosité et d’ouvrir
des yeux d’enfants.
Nous avons pu observer des fresques murales de styles différents, mais aussi des collages et
installations (la laine autour d’un panneau, des petits hommes sur des petits balcons suspendus aux
façades)
Le street art est une démarche rebelle et revendicative de mouvements populaires plus ou moins
spontanés.
L’art est descendu dans la rue, à la portée de tous les regards.
L’art du peuple pour le peuple est pourtant entré entretemps dans les galeries et les musée,
transformant ses acteurs en artistes reconnus.
Quel paradoxe !
Des textes, parfois en latin, alors que l’origine du mouvement est américain montre que le
mouvement a su voyager. Ils sont parfois en anglais et parfois français.
L’art s’approprie la rue comme moyen d’expression dissident, qui répond aux règles de la loi de la rue
aussi avec ses notions de territoires qui fait intervenir des tagueurs non autorisés sur les oeuvres de
leurs comparses.(les vandales)
Une sensation de danger et d’urgence dans l’action ressort de cette pratique.
Mise en danger par les lieux d’action incongrus et inaccessibles. Danger par les matériaux toxiques
utilisés. Danger de l’interdit.
Il faut donner à voir des idées, au risque de sa vie, qui soient visibles par le plus grand nombre : sur
des trains, sur des murs de villes, d’autoroutes…
On le trouve parfois là où l’on s’attend le moins.
Ce mouvement est lié à des mouvements musicaux, à un style de danse (hip hop, rap)
Elisabeth CINTAS



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